Création 2006
Rencontre du geste et du conte
Mise en scène Yves Marc
L’épopée de deux héros modernes qui, prenant conscience des inégalités de leur monde, le parcourent à la recherche de l’équilibre.
Une femme et un homme sont juchés sur une pyramide à l’envers dont la pointe aurait été coupée.
Dès qu’ils bougent, cet îlot tremble, se déséquilibre. Ils peinent à maintenir horizontal ce socle instable.
Ils l’apprivoisent par moments fugaces…
Ils repartent et continuent leur quête d’équilibre, avec l’autre, et par les récits qu’ils se racontent.
A travers des univers poétiques, de déséquilibre en déséquilibre, nos héros parlent d’eux, du monde, de son chagrin, de l’homme et la femme, de la quête d’Absolu équilibre qui est en nous.
Crédits photo : M2GC
Conception et mise en scène Yves Marc
Textes et collaboration artistique Abbi Patrix
avec Silvia Cimino et Olivier Letellier
Création lumière Philippe Lacombe
Conseil musical Jean François Vrod
Scénographie Silvio Crescoli
Costumes Laurence Garcia
« Sur cette pyramide, symbole du monde en déséquilibre, plantée dans le sol tête à l’envers et sommet tronqué, tout peut arriver. Et, en effet tout arrive, bascule, tourne et se retourne : la pyramide elle-même, ses arêtes, ses côtés, sa base dans un grand fracas de bois, ainsi que toute l’histoire humaine des vivants, amants, aimants, complices et ennemis. Sur 1m2 – et sans que jamais aucun des deux acteurs-danseurs-conteurs ne pose le pied à terre, sur terre – le monde tient ici tout entier dans, sur, à une histoire de bascule. La pyramide sert à la fois de montagne, de plateau, de plaine, de pente, de salon, de lit, de cachette. Chacune de ses bascules change le paysage, engendre la bascule des corps, des mouvements, des humeurs et des petites histoires à deux. Contes ou saynètes de peu de mots, ceux essentiels pour tenir ensemble l’un avec l’autre, contre, tout contre. Dialogues, haïku et petites confidences poétiques et drolatiques pour se rassurer d’exister sur cette drôle d’île déserte bancale qui ressemble étrangement à notre terre d’aujourd’hui. » Extrait Chut! magazine du Théâtre de Cavaillon.